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Mon challenge de photographie le plus fou En 2024, j’ai totalement perdu goût à la photographie… et même à tout le reste en fait. Au début de l’année, j’ai subi un burn-out dans mon ancien boulot – que j’ai quitté depuis, heureusement. Après quelques mois à remonter doucement la pente et à me reconstruire, j’ai réalisé que la photographie manquait beaucoup à ma vie. J’avais totalement mis de côté mon rêve de devenir photographe professionnelle, à cause de ce job toxique, à cause des aléas de la vie et de mes voyages en Espagne. Le 14 juin 2024, je me suis donc lancé un défi de photographie assez fou : réaliser « 100 photoshoots en 200 jours, avant 2025 ». Oui, une séance de photo tous les deux jours… Se lancer… et surtout continuer Je pensais que le plus dur allait être de commencer. En réalité, les 50 premiers photoshoots étaient assez simples à faire. Je débordais d’idées, j’étais motivée comme jamais et je recevais du soutien de tous mes proches. (Je me suis même récompensée pour mes progrès en achetant un Sony A7 iv…) Mais une fois passé la moitié, et bien que je reçoive toujours une quantité fabuleuse de soutien (je remercie d’ailleurs tous ceux et toutes celles qui m’ont soutenu de près ou de loin), c’est devenu plus dur. En effet, l’inspiration commençait à me faire défaut, je sentais une certaine déception de ne pas percer sur Instagram et surtout de ne pas avoir réalisé autant de séances photos rémunérées que ce que j’espérais. Mais le but de ce défi de photographie ne résidait pas pour moi dans l’argent gagné ou la renommée potentielle. En vrai, ce que je voulais, c’était surtout m’éclater, et reconnecter avec la photographie et avec mon appareil photo. Et c’est là que mon état d’esprit a changé. Pourquoi me mettre la pression pour transformer ma passion en profession aussi rapidement ? Alors qu’à la racine de mon désir d’être photographe, c’était surtout de pouvoir pratiquer plus et partager mon amour pour cet art ? 10 expériences incroyables que je n’aurais jamais vécues autrement Dès que ma vision de ce challenge a changé, je me suis attelée à chercher des opportunités pour vivre des expériences incroyables. Sans mon défi de 100 photoshoots en 200 jours avant 2025, je n’aurais jamais vécu… 1. Un vol en planeur à moteur (71/100) Je ne suis pas spécialement attirée par les hauteurs – j’en ai même peur. Mais quand je me suis souvenue que mon cousin Achille avait sa licence pour piloter des planeurs à moteur, je lui ai demandé s’il serait partant de m’emmener pour un vol. Et il a accepté. Alors, un matin de novembre, il m’a fait découvrir l’aérodrome de Saint-Hubert, emballé dans une belle couche de brouillard dense. Impossible de voler dans ces circonstances, mais Achille en a profité pour me faire une petite visite guidée et découvrir de splendides petits avions dans les hangars du site. En milieu de journée, les nuages se sont enfin levés et ont disparu, laissant place à un magnifique ciel bleu d’automne. Et on a décollé… Le bruit du moteur était assourdissant – je comprends maintenant la nécessité de porter des gros casques anti-bruit sur les oreilles. L’avion tremblait de partout, mais probablement pas autant que mon corps. Je n’étais pas vraiment rassurée, mais la vue en valait mille fois la peine. Le moment le plus fort pour moi : on a survolé Han-sur-Lesse, le village où habitait ma grand-mère, qui nous a quittée en 2016. C’était un vol plein d’émotions et qui me marquera pour toujours je pense. Encore merci Achille.